BNP Paribas vient d’annoncer que, tout comme la Société Générale, elle allait diminuer de près de 6,5% ses effectifs dans la branche banque de financement et d’investissement (BFI). Cela pour mieux adapter ses activités liées à la crise que traverse actuellement la zone euro.
Au total, ce sont donc près de 1400 postes sur les 21 400 qu’elle fait travailler sur la planète dans la BFI que l’enseigne tricolore va supprimer.
Et parmi toutes ces suppressions annoncées aux syndicats dans la foulée, on a également appris que 373 concerneront l’hexagone et un peu plus de 1000 les filiales à l’international au sujet desquelles la banque n’a pas voulu rentrer dans le détail. Seul un porte-parole de l’établissement a précisé ceci :
« Sur les autres pays concernés, les chiffres seront donnés progressivement. Il n’y a pas de départs contraints en France. Dans les autres pays, cela dépendra des législations et des réglementations que nous respecterons ».
Ce que M. Debeausse, délégué national adjoint du SNB de l’enseigne a commenté en ces termes :
«Les salariés de la BFI vivent ce plan comme une profonde injustice. On leur demande aujourd’hui de réduire leurs activités alors que leurs activités étaient d’une importance extrême jusqu’à fin juin ».
Quant à la CFDT, elle a tenu à réagir ainsi par voie de presse:
« Les salariés acteurs des résultats passés vont récolter les fruits de la folie spéculative, d’un système devenu volontairement opaque et de plus en plus complexe, mais aussi incontrôlable. Il s’agit d’un nouveau pas afin de rassurer les marchés et agences de notation ».