Alors qu’ils ont déjà du fortement couper dans leur bilan, les établissements bancaires hexagonaux vont maintenant sans doute devoir licencier. Les salariés concernés seront très vite fixés. M.Oudéa, Directeur de la Société Générale, discutera avec les antennes syndicales dès demain. Alors qu’un comité d’entreprise extraordinaire se tiendra dès le surlendemain chez BNP Paribas. Une chose est sûre : les salariés hexagonaux risquent bien de payer le prix fort à leur tour…
Tout ceci découle évidemment de l’arrêt brutal de certaines activités. En ce sens, plusieurs centaines d’emplois vont être supprimés chez BNP Paribas. Et selon les autorités syndicales, il y en aurait autant à la Société Générale et près de 1000 concernant les activités de marché du Crédit Agricole.
Il en va ici de toutes les activités de banque de financement et d’investissement au niveau planétaire. Une grande part de ces suppressions de postes viserait l’étranger où il est en effet sans doute plus aisé de licencier. Pour autant, certains salariés établis dans la capitale ont bien conscience qu’ils risquent gros aussi.
Si l’on prend l’exemple du financement aéronautique, un syndicat atteste que ces services fonctionnaient encore très bien il y a peu. A présent, il n’y a plus de travail, ce qui est d’autant plus problématique que ces employés, très spécialisés, seront encore plus durs à reclasser.
On se console comme on peut, mais la catastrophe restera tout de même assez limitée sur notre sol compte tenu du rôle modéré qu’ont tenu nos banques jusque là.