Selon M.Pébereau, nos banques n’ont pas besoin d’aide

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Alors que BNP Paribas vient de réaliser sur les six premiers mois de l’année un de ses bénéfices nets les plus hauts et qu’il est aujourd’hui question d’aider ou de recapitaliser les banques de notre pays pour faire face aux problèmes de la dette en zone euro, M.Pébereau, président du conseil d’administration de BNP Paribas, vient de déclarer au micro de RTL :

« Nous n’avons pas besoin aujourd’hui de ces aides, quelles qu’elles soient. Nous n’avons actuellement aucun besoin d’être recapitalisés ».

Par ailleurs, M.Péberau et toujours dans cette interview accordée à la station, a rejeté toute idée que l’Italie, dont la note souveraine vient à peine d’être dégradée par la célèbre agence de notation Standar&Poors, puisse faire défaut sur sa dette.

Pour rappel, BNP Paribas est exposée à hauteur de 20,8 milliards d’euros chez nos voisins transalpins. Ce qui a fait ajouter ceci à M.Pébereau :

« Un grand pays comme l’Italie va faire face à sa dette, le plan de redressement qui a été arrêté par le gouvernement italien et par le parlement italien est un plan de redressement sérieux ».

M.Pébereau a également acté que les difficultés que sont en train de vivre les établissements bancaires, dont les titres sont bien sur très bousculés en bourse, sont inhérentes a l’épineux dossier de la dette dans la zone euro qui, selon lui toujours, a « une répercussion en direction de l’ensemble des banques ».

Et M.Pébereau d’ajouter au micro de la station de la rue Bayard :

« Mais ces banques se portent bien, même si elles souffrent de ces problèmes. Les grandes banques européennes, naturellement, financent les Etats européens. (…) Donc nous avons des expositions vis-à-vis de ces Etats qui ne sont pas des expositions risquées, qui sont bien des exposition naturelles, elles n’ont rien de spéculatif ».

Et pour conclure, le président du conseil d’administration de BNP Paribas n’a dit mot sur les échos du Financial Times prétendant que le groupe germanique Siemens aurait supposément retiré plus de 500 millions d’euros en liquide -il y a deux semaines- détenus dans un important établissement bancaire hexagonal.

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