M.Oudéa, président de la FBF, la Fédération Bancaire Française, a souligné combien les établissements bancaires restaient concentrés pour assurer le financement des TPE/PME, et ceci, dans le contexte de grave crise que nous connaissons depuis 2008.
Nos banques répondent toujours aux demandes de crédit à des conditions encore séduisantes, c’est-à-dire plus basses que la moyenne du vieux continent.
Les dernières données de la banque de France l’avèrent : à la fin juillet, les encours des crédits aux TPE/PME ont grimpé de près de 6%.
Par ailleurs, les investigations d’OSEO, elles aussi rendues publiques cet été, soulignent que pratiquement tous les dirigeants de sociétés ne semblent pas avoir de problèmes pour se financer. (1)
Nos établissements bancaires confirment qu’elles mettaient en priorité leur activité de proximité, et ceci, notamment a l’égard des PME/TPE. En ce sens, ils veulent toujours assurer le financement de l’économie, ce qu’ils n’ont en effet jamais cessé de faire. Cela dit, il est à noter que les conditions de marché et les perspectives de croissance ont également un rôle important dans la distribution du crédit.
Ainsi que cela fut annoncé au cours de la réunion du ministère de l’économie, nos établissements bancaires ont permis de construire des indicateurs inédits qui vont favoriser une meilleure connaissance du financement des entreprises les plus modestes.
Ce nouvel indicateur sera désormais rendu public par la banque de France tous les trois mois. Et ceci, grâce aux données communiquées par les banques sur les crédits d’investissements, de trésorerie et aussi les prêts immobiliers.
Le compte rendu de M.Rameix, médiateur du crédit aux entreprises, auquel fut confiée une mission d’observation des petits crédits, a aussi été rendu public.
Les établissements bancaires valident un dialogue efficace avec les TPE, dialogue dont le fondement devra être une vraie transparence bilatérale.
Ces mêmes banques n’ont d’ailleurs pas tardé à proposer certaines mesures, comme par exemple de moindres délais pour obtenir un crédit. Ce qui ne les empêche nullement de rester ouvertes au dialogue pour tenter d’optimiser davantage le service aux clients.
(1) selon OSEO, 11% des dirigeants de PME estiment avoir rencontré des difficultés pour financer leurs investissements et 20% pour assurer le financement de l’exploitation courante. D’après la BCE, 8 PME sur 10 en France ont obtenu les crédits qu’elles demandaient, un des taux les plus élevés en Europe.