Depuis la crise économique, les Français jouent la confiance et la sécurité en matière de finance. Le Livret A, vedette incontournable des solutions d’épargne, s’est ainsi maintenu en tant que partenaire financier de premier ordre. Jamais on n’avait autant entendu parler de lui depuis ces derniers mois. Et pour cause, placé au devant de la scène par une nouvelle présidence désireuse de voir son plafond doubler, il est devenu le sauveur que tout le monde attendait, faisant ainsi la part belle à d’autres…
Or, si les citoyens de l’Hexagone sont connus pour être des consommateurs avertis, en témoigne le succès des magazines consuméristes, ou plus récemment des sites de comparaison de prix des produits, le domaine de la finance résiste pour le moins à cette tendance. Pourtant, comparer les solutions financières, en fonction bien entendu de leurs propres attentes et besoins, peut s’avérer particulièrement bénéfique. Petite leçon de rattrapage pour les non initiés…
Une esquisse de relèvement du Livret A
On ne va pas cracher dans la soupe, le Livret est et restera, un placement financier inévitable. Disponible et rentable, sa collecte dynamique constitue un atout de poids pour les épargnants mais aussi pour l’État. Socle de stabilité et de sûreté, il permet au gouvernement d’investir afin de relancer l’économie française, notamment par la construction de logements sociaux. Pour les particuliers, il est la valeur sûre dont la dernière publicité, n’a fait que renforcer la popularité.
Mais, finalement il s’agit plus de bruit que d’action, pour cette mesure phare de la campagne présidentielle de François Hollande. Plutôt qu’un doublement, une ébauche de relèvement devrait se profiler sous peu, faisant passer le plafond du Livret A de 15 300 à 19 125 euros, avec maintien de la rémunération à 2,25%. Une mesure qui, si elle profite aux souscripteurs, ravit d’autant moins les banques. Le Crédit Agricole sera notamment privé de trois milliards d’euros de liquidités, dès 2013.
La croissance de l’épargne en ligne
Hormis le livret A, une vaste gamme de produits est mise à disposition des épargnants. L’Assurance-Vie figure parmi les produits les plus connus, malgré une baisse constante de son taux d’intérêt ces dernières années, atteignant aujourd’hui 3,5%. Outre l’absence de prise de risque, ce support dispose d’une fiscalité attrayante, d’une transmission facilitée, mais surtout d’une large ouverture financière. De quoi proposer une alternative engageante, une fois les livrets d’épargne remplis.
Les Sicav, PEA et autres membres de la famille des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), constituent en revanche des placements offrant l’acquisition d’actions, obligations,… où les bénéfices comme les risques sont mis en commun. Les souscripteurs peu frileux peuvent y voir la promesse de retours sur investissement plus forts, où le rendement serait tel que le Livret A ne serait plus qu’un faire-valoir.
Il semblerait également que les Français se soient réfugiés vers de nouvelles solutions proposées en ligne, afin de placer leurs économies. Faciles de souscription et d’utilisation, ces produits comportent des atouts convenant à une population jeune et mobile. Les fonds sont notamment accessibles et gérables en permanence depuis un ordinateur, Smartphone ou tablette tactile. Des placements alternatifs qui pourraient, au regard de leurs multiples périodes promotionnelles, venir concurrencer le Livret A.