Alors que le secteur bancaire apparaît comme le principal employeur privé du pays, il semble que celui-ci éprouve, tout de même, quelques difficultés du fait de cette crise économique qui touche l’ensemble de l’Europe, les patrons des banques et les traders n’étant pas les seuls à en pâtir, les salariés venant, eux-mêmes, d’apprendre également que des augmentations leur seront toutefois proposées, mais dans une mesure cependant réduite.
En effet, d’après les accords pris au mois de mars, les employés du grand groupe bancaire BNP Paribas devront se contenter d’une hausse de salaire de 0,6 %, avec un plancher fixé à 220 €, tandis que La Banque Postale pourra, pour sa part, aller jusqu’à 2 %, la Société Générale n’ayant, quant à elle, prévu aucune modification globale de ces rémunérations.
Ces dispositions n’empêcheront, en revanche, en aucun cas, d’autres encouragements individuels qui pourront ainsi venir compenser ces mesures d’austérité, qui apparaissent comme relativement strictes par rapport à celles prises à la fin de l’année 2011, date à laquelle la hausse moyenne atteignait 2,5 %, avec un accent particulier mis alors sur les salaires minimum, ainsi que sur ceux des femmes.
Les propositions 2012 n’ont pas rencontré le même succès auprès des syndicats, qui n’ont alors accepté, à l’unanimité, que celles de La Banque Postale, ces enseignes restant, malgré tout, très créatrices d’emplois, avec 372 000 salariés, dont 30 000 embauches, sur la seule année 2011, selon les chiffres communiqués par l’Association Française des Banques.