Le dernier rapport de Fitch Ratings fait état de la solidité financière des banques françaises. Celle-ci ne devrait pas poser pas de problèmes à moyen terme, leur perspective crédit est stable. Les notes des 6 établissements suivis sont constantes, et seules deux d’entre elles (La Banque Postale et le Groupe BPCE) reposent sur une éventuelle aide de l’Etat. Les quatre autres (Crédit Agricole BNP Paribas, Crédit Mutuel et Société Générale) ont des notes élevées, hors soutien de l’Etat.
Fitch explique que pour 2011, »parmi les points positifs, les marges bénéficieront du redressement de la courbe des taux ; les provisions pour créances douteuses dans la banque de financement et d’investissement devraient demeurer minimes et tant les volumes que la qualité des actifs de la banque de détail en France sont susceptibles de connaître une nouvelle amélioration ». Propos à tempérer car, malgré une certaine diminution, les provisions pour créances douteuses dans l’international et les services financiers spécialisés devraient rester conséquents, alors que les revenus de la banque d’investissement pourraient s’avérer en diminution.
« En raison des doutes persistants sur la dette de certains pays de la périphérie de la zone euro », les banques françaises sont forcées de payer des coûts de refinancement importants. Néanmoins, elles « ont un accès aisé aux marchés de capitaux et ont déjà procédé à d’importants volumes d’émissions au début de l’année 2011 ».
Cependant, cette hausse est à nuancer, et reste, malgré tout, en dessous des attentes. Les banques françaises n’arrivent pas au meilleur niveau européen et ne sont pas non plus à la hauteur des exigences internationales.