Constituant l’un des passe-temps favoris des ménages français, l’épargne représente aussi un bon indicateur de l’impact du contexte économique sur ceux-ci, retenant ainsi toute l’attention des experts qui attendent avec impatience les résultats publiés par la Banque de France, à l’image des dernières statistiques concernant le premier trimestre de l’année, qui ont ainsi permis de tirer un certain nombre d’enseignements.
Les Français toujours aussi prévoyants
Ayant rassemblé quelques 27,2 milliards d’euros pour les trois premiers mois de l’année, les placements financiers continuent d’attirer les ménages français, qui se sont portés, dans leur grande majorité, vers les dépôts, ceux-ci représentant, en effet, sur cette période, un flux de 24,2 milliards d’euros, alors que, dans le même temps, les OPCVM connaissaient un recul de 5,3 milliards d’euros, les fonds de pension et l’assurance vie parvenant, quant à eux, à maintenir une légère croissance en réunissant quelques 1,9 milliards d’euros, permettant ainsi au taux d’épargne des ménages français de s’établir à 15,5 %, marquant une stabilisation par rapport à l’année 2011, où il s’était établi à 15,3 %.
Une certaine disparité au niveau européen
Constituant, pour les épargnants français, une solution particulièrement attractive, l’assurance vie a ainsi continué de séduire ceux-ci au premier trimestre 2012, les Allemands se trouvant eux aussi particulièrement convaincus par ces solutions, alors que nos voisins italiens et espagnols restent plus méfiants face à ce produit d’épargne, lui préférant respectivement les titres de créances et les dépôts et liquidités, alors qu’aux États-Unis les OPCVM remportent un succès plus large, témoignant d’une certaine disparité entre les différentes populations dans l’organisation de la gestion de leurs économies.