Le CEL a moins la cote que le livret A

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Lancé en  janvier 1975, le Compte Epargne Logement, plus connu sous sa contraction « CEL », est un livret d’épargne conçu pour simplifier les investissements immobiliers. Outre son taux de rémunération de 1,50 % confirmé récemment au Journal Officiel, le CEL bénéficie de modalités avantageuses. Une prime d’Etat, calculée à partir des intérêts acquis durant la période d’épargne et en fonction du montant du prêt, ainsi que la possibilité de contracter des crédits à un taux préférentiel, sont prévues pour faciliter le financement d’un projet immobilier.

Une grande marge de manœuvre

Créé sur le modèle du livret A (bien qu’il bénéficie d’un taux de rémunération moins avantageux), le Compte Epargne Logement est appréciable de part sa souplesse d’utilisation. A la fois produit de placement et de prêt, il peut être contracté par toute personne physique, mineure ou majeure, selon les modalités du Code de la construction et de l’habitation. Cependant, le détenteur ne peut se voir attribuer qu’un seul compte. Son taux de rémunération, actuellement de 1,50%, est réévalué régulièrement. Quant aux intérêts générés, ils sont exonérés de l’impôt sur le revenu mais restent, néanmoins, soumis aux prélèvements sociaux (13,50% à l’heure actuelle).

L’épargne déposée sur le CEL est disponible à tout moment et ce, pour une durée illimitée. Ainsi, il est possible de retirer de l’argent ou d’effectuer un virement en permanence, sans risque de clôture du compte, à condition toutefois d’y maintenir la somme minimum de 300 € versée à son ouverture. Le plafond maximum prévu est de 15 300 €, hors capitalisation annuelle des intérêts. Le principal avantage du Compte Epargne Logement est qu’il n’impose aucun versement régulier. Le montant de celui-ci, en revanche, est nécessairement, comme pour tout retrait, de 75 € minimum.

Des conditions avantageuses de prêt

Déterminé en fonction des conditions du marché et de la date d’ouverture du produit d’épargne (au moins 18 mois), le prêt accordé au sein du CEL est véritablement intéressant. Son attribution n’est cependant pas systématique, mais soumise à l’accord de la banque, après étude de la situation financière de l’intéressé. Le montant maximal accordé est de 23 000 € et sa durée est comprise entre 2 et 15 ans. Il est généralement utilisé pour financer l’achat d’une résidence principale, la construction d’une résidence secondaire ou d’autres possibilités de travaux dans l’une ou l’autre. Son taux est de 3% depuis le 1er août 2011.

Lors de l’obtention du prêt, une prime d’Etat est accordée. Elle est calculée à partir des intérêts acquis sur la période d’épargne et son plafond maximum est de 1 144 €. A l’identique des modalités concernant les intérêts, cette prime n’est pas imposable mais reste néanmoins soumise aux cotisations sociales.

A l’inverse du PEL (Plan d’Epargne Logement), l’acquisition d’un prêt n’entraîne pas la clôture automatique du Compte Epargne Logement. L’attrait principal de ce livret est que les droits au prêt acquis au sein de l’épargne peuvent être cédés. L’intéressé doit, toutefois, être titulaire d’un PEL  ou d’un CEL bénéficiant déjà de droits acquis.

Actuellement en phase de recul (0,2% en 2010, 1% en 2011), l’évolution du Compte Epargne Logement est nettement moins dynamique que celle du livret A, qui demeure le placement d’épargne préféré des Français.

 

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