Faisant bien souvent, depuis quelques mois, la une de l’actualité et agitant beaucoup les marchés boursiers, les difficultés que rencontre, à l’heure actuelle, la zone euro doivent absolument trouver une issue afin de regagner la confiance de l’ensemble du secteur économique, ce qui se révèle être toutefois assez délicat dans ce contexte si tourmenté.
Marquée par la forte volonté franco-allemande de sortir de cette mauvaise passe, la résolution de cette crise sans précédent devra nécessairement passer, selon les experts, par une plus grande crédibilité des états face à leur capacité à diminuer leur dette et à réduire les déficits publics, la réponse apportée récemment au problème grec remplissant tout à fait cet objectif, même si d’autres instruments financiers doivent encore être mis en place afin de prévenir tout risque de contagion.
Les banques profitent, en effet, de ces analyses pour rappeler qu’il s’agit bien des difficultés des états et non des leurs qui agitent les marchés, celles-ci ajoutant même qu’elles ont augmenté leur ratio de solvabilité, en faisant progresser leurs fonds propres de 50 millions d’euros en deux années seulement et en se fixant des objectifs stricts pour anticiper l’entrée en vigueur des accords de Bâle III, leur permettant alors de faire face à de nombreux aléas ainsi que de continuer à soutenir l’économie.
Insistant tout particulièrement sur cette mission qui reste toujours l’une de leurs plus grandes responsabilités, ces dernières essaient, elles aussi, de retrouver la confiance du public et de montrer le rôle essentiel qu’elles jouent pour le pays tout entier, celles-ci souffrant davantage de la situation dans laquelle se trouvent les états de la zone euro que des difficultés qu’elles peuvent, elles-mêmes rencontrer.