Des serres maraîchères photovoltaïques financées par des banques

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Ayant suivi les conseils du Crédit Agricole CIB, le Crédit Agricole d’Aquitaine a rassemblé cinq caisses régionales afin de financer la mise en chantier de trois serres maraîchères photovoltaïques imaginées par le groupe Fonroche, ce dernier étant à la fois fabricant, installateur mais aussi exploitant de centrales photovoltaïques, donc acteur principal de l’ensemble de la filière.

Le siège social de Fonroche se trouve dans le Lot-et-Garonne et l’entreprise a pu jouir d’un prêt d’une valeur de 50 millions d’euros pour bâtir ces trois serres, lequel prêt a été traité conjointement par le Crédit Agricole d’Aquitaine et le Crédit Agricole CIB.

Ces unités verront le jour sur des terrains loués par l’installateur à des maraîchers de Gironde, des Landes et de Loire-Atlantique qui cultiveront eux-mêmes leurs fruits et légumes dans des serres de 23 hectares que Fonroche mettra à leur service sans frais aucun (par l’entremise d’un bail de construction) et qui à la fin de ce bail, c’est-à-dire dans 30 ans, deviendront les leurs.

Voila pourquoi l’on peut affirmer que ces exploitants agricoles vont pouvoir jouir des meilleures conditions de travail possible (pas de nuisible, gestion optimale des systèmes d’irrigation…). Et c’est Fonroche qui sera chargé de produire l’électricité qu’il rétrocédera ensuite a EDF.

La caisse régionale d’Aquitaine et le Crédit Agricole CIB ont formé un ensemble bancaire pour arriver à financer ce projet d’envergure.

M.Lucas, ingénieur d’affaires à la caisse régionale, explique :

« Le syndicat bancaire permet d’accélérer le mouvement, de faire plus aisément un tour de table pour collecter les fonds nécessaires mais aussi de dispatcher les dangers en nommant un unique interlocuteur-client ».

Le Crédit Agricole d’Aquitaine, en tant que maître d’œuvre financier du projet, a mis 8 millions d’euros sur la table. L’un de ses responsables témoigne :

« Pour rassembler la moitié de la dette, nous avons opéré un rapprochement avec les caisses régionales du Languedoc, des Pyrénées-Gascogne, de la Touraine et du Poitou, du Centre Loire et du Nord Midi-Pyrénées avec lesquelles nous avions déjà organisé des tours de table. Quant aux 50% restants, ils ont été amenés par Oséo, le CIC et la Banque Palatine ».

Des opérations d’une telle ampleur s’appuient sur l’ensemble des savoirs-faire du groupe. Et ceci est d’autant plus vrai lorsqu’on sait qu’EDF rachète moins cher l’électricité depuis l’an passé.

M.Lucas de conclure :

« Il nous faut faire avec les évolutions de réglementations, ce qui induit, quelquefois, d’être encore plus exigeants avec notre clientèle. Cependant, toutes nos compétences sont réunies et mises à disposition de cette dernière afin d’accompagner l’essor des sociétés. Et puis bien sûr, n’oublions pas de mentionner combien les agriculteurs -qui par ailleurs se trouvent être bien souvent nos clients- y trouvent leur compte ».

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