Le Conseil de surveillance de la BPCE s’est réuni mercredi sous la présidence de Philippe Dupont pour parler du remboursement de plus de la moitié des actions reçues par l’Etat pendant la crise, qui prendra effet le 15 octobre prochain mais qui entrainera la démission des administrateurs représentants de l’Etat en vertu des statuts.
L’Etat ne sera plus représenté au conseil d’administration de la BPCE. Olivier Bourges et Ramon Fernandez, les deux fonctionnaires qui représentent l’Etat au sein du conseil de surveillance de la banque, vont céder leur place à des administrateurs extérieurs à la banque. Des départs qui se produisent pendant que la maison-mère de Natixis a remboursé plus de la moitié des aides publiques qu’elle a perçues. Quant aux 2, 9 milliards d’euros restant de toute la somme qui est égale à 7 milliards d’euros, ils seront remboursés d’ici 2013.
Le conseil de surveillance se composera donc de 18 membres dont 14 administrateurs venant respectivement des deux banques, Caisse d’épargne et Banque Populaire et 4 administrateurs extérieurs, 2 représentants de l’Etat et 2 administrateurs indépendants. La fonction de ces derniers est d’assurer le respect des intérêts de l’Etat ainsi que la gouvernance adaptée au groupe BPCE qui assure plus de 20% du financement de l’économie française. Le comité de direction général est composé de 7 membres dont 5 du directoire de la banque qui est présidé par François Pérol. Dans ce cadre bien déterminé, une assemblée générale se tiendra pour la nomination des nouveaux administrateurs extérieurs et partant pour la procédure des modifications statutaires relatives.
En ce qui concerne le groupe BPCE, le deuxième groupe en France, il compte plus de 37 millions de clients et bénéficie de 8200 agences en France, avec 127.000 collaborateurs et plus de 7 millions de sociétaires. La BPCE est un organe central du groupe, c’est une société anonyme composée de directoire et de conseil de surveillance.