Occupant, depuis plusieurs mois maintenant, l’attention de nombreux spécialistes, la santé des établissements bancaires européens et leur exposition à la dette des pays de la zone euro ne cessent d’alimenter les journaux, chacun proposant sa propre solution pour mettre fin le plus rapidement possible à ce phénomène qui agite aujourd’hui l’Europe entière.
Apportant un peu plus de clarté en la matière, la dernière étude réalisée par la société de conseil Bfinances, établissant le classement des groupes bancaires européens les plus exposés à la dette des pays de la zone euro, vient ainsi apporter un nouvel éclairage sur la situation de chacun dans ce contexte si délicat.
Alors que, durant l’été, l’ensemble des inquiétudes s’était porté sur la Société Générale, donnée, par les rumeurs, comme particulièrement exposée à la dette grecque, les chiffres révélés aujourd’hui laissent apparaître que celle-ci n’est pas, dans cette affaire, la banque française la plus en difficulté.
En effet, parmi les dix établissements européens les plus exposés, BNP Paribas apparaît comme celui présentant le plus de risques, celui-ci détenant quelques 117 milliards d’euros d’actifs, se composant notamment de 24 milliards d’euros de dette italienne, alors que le groupe Banque Populaire Caisse d’Épargne, avec une exposition de 51 milliards d’euros, se place dixième du classement.
Venant ainsi démentir l’ensemble des bruits qui avaient couru son sujet, le palmarès élaboré par Bfinances confirme la relative bonne santé de la Société Générale, David Laugier, Directeur Général du cabinet d’études soulignant même : « la taille du bilan de la Société Générale n’est pas comparable à celle de la BNP ».